Je suis accro au café depuis mon adolescence. Une journée sans café ? Je ne tiens pas plus de deux heures. Le matin quand je me lève -ou plutôt la nuit a cause de mes gardes-, j'enfiles immédiatement tes chaussettes. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'aimes pas avoir les orteils à l'air. Mais bon, la plupart de mes chaussettes sont troués à cause du chien alors bon finalement, certains sont dehors quand même. J'appelle ma soeur une vingtaine de fois par jour pour lui demander des nouvelles, c'est plus fort que moi. J'essayais d'avoir des enfants depuis quatre ans lorsqu'on m'a annoncé que j'étais sans doûte stérile, malgré qu'aucuns des examens ne le prouvent. L'année dernière, mon mari et moi avons eu une réponse suite à une demande d'adoption. Lors du décès de mon mari il y a 4 mois, cela faisait un mois que nous accueillions une petite fille. Nous étions sur le point de l'adopté, il est décédé en venant au tribunal. Depuis, bien que la petite est toujours chez moi/nous, je me bats pour obtenir sa garde tout de même.   La petite fille, ma fille, s'appelle Edna, et a un peu plus de 2 ans. Et depuis le décès de mon mari, elle dort avec moi sans cesse. Tinny, mon chien surprotège la petite de façon impressionnante. Dès qu'elle pleure, je suis sûre qu'il arrivera avant moi devant son lit. Les deux sont donc très proches. Depuis que je suis toute seule à m'occuper d'Edna, j'ai pris un congé à mi-temps histoire de satisfaire au mieux ses besoins, et qu'elle soit plus longtemps avec moi qu'avec sa nourrice. A part ça, je porte toujours du bleu sur moi. Que ça soit en bijoux ou en vêtements -en passant de la culotte au tshirt-. Je suis accro à cette couleur. La semaine dernière, Tinny a mangé le poulet que j'avais laissé sur le plan de travail de la cuisine. Depuis, j'ai mis un cadenas sur la porte de la cuisine afin qu'il ne puisse plus y accéder. Juste avant que mon mari décède, j'avais eu une relation d'un soir avec un certain Ross. J'en ai honte, et je ne comprend pas ce qui s'est passé dans ma tête ce soir là.

Il fait beau temps, ce qui est rare dans notre beau pays, alors vous décidez de profiter des trop rares rayons du soleil en vous rendant sur les rives du Lock Ness. La température est fraiche et vous ne tardez pas à avoir le bout du nez tout froid, mais vous vous en moquez, vous êtes tout simplement heureux. Les rayons du soleil vous chatouillent gentiment la nuque lorsque soudain, un jappement se fait entendre. Vous n’avez pas le temps de comprendre ce qui se passe que le Parson Russell terrier arrive vers vous et lève la patte pour faire ses besoins sur vous! Le propriétaire de l’animal ne tarde pas à arriver, essoufflé et confus. « Je suis sincèrement navré, Didier est imprévisible quand il s’y met ! J’espère qu'il n'a pas trop mouillé votre pantalon? » Demande l’homme en grondant le chien qui laisse votre pauvre pied sortir de sa douche improvisée. L’homme n’est autre que le Docteur Douglas Murchadh, vétérinaire de son état, et l‘on vous avait prévenu que son chien était une vraie tornade. « Pour me faire pardonner, je vous invite à siroter le meilleur whisky de la région ! » Propose t-il, d’un ton tellement enjoué et insistant que vous le suivez sans protester. « Vous savez, je n’ai pas toujours habité à Ford Edernad. J’ai hérité de ma grand-mère un charmant cottage au nord de la ville et je suis tombé amoureux de ce lac ! » Explique-t-il sur le ton de la confidence.
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Tu regardes le chien en souriant, et devine immédiatement qu'il s'agit du chien du vétérinaire de la ville. Après lui avoir caressé la tête, tu regardes en souriant son propriétaire. « Oh ce n'est pas grave, ne vous inquiétez pas. » dis-tu sur un ton amusé. Tu te rendis bien vite à l'évidence que tu allais passer un moment avec ce véto, puisque ce dernier t'invitas à boire un coup. Tu acceptes simplement en le suivant, puis il commence à te parler de Fort Edenard. Tu décides donc d'entamer toi aussi, la conversation. « Je n'ai pas grandit ici non plus. J'ai grandit dans une petite ville du côté de Londres, je suis ici depuis cinq ans, environs. » Voyant qu'il attendait une suite, tu continuas. « J'ai eu l'opportunité de venir ici après avoir demandé une mutation. Au lieu de New York, j'ai eu Fort Edenard. Différent n'est ce pas ? »
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« Je vois ! » Répond t-il. « Vous savez, moi, je suis un rigolo. J’aime bien faire des blagues, et lier connaissance avec le voisinage. Ma femme disait que j'étais trop curieux et un peu bordélique, paix à son âme. Elle m'a malheureusement quitté l’hiver dernier. » Un sourire triste voile le visage encore séduisant de l’homme.
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Lui trop curieux ? Même si il ne te l'avais pas dit, tu l'aurais deviné immédiatement. « Je suis désolé pour votre femme. » dit-tu en baissant la tête. « Mon mari me disait souvent que j'étais trop anxieuse, ça l'énervait un peu. Il disait "Pourquoi tu stress encore ? Tous va bien !" » en pensant à lui, tu soupiras légèrement. « Il faut dire que je n'avais pas vraiment de temps à lui consacrer, j'étais trop dans mon travail, on ne se voyait plus. » tu lui souris. « Mais bon, savez vous que c'est la première fois que je viens ici depuis cinq ans ? Je suis tellement peureuse que j'avais la trouille de me retrouver nez à nez avec Nessy. C'est comme ça qu'on l'appelle je crois, ce monstre. » Tu rigoles légèrement, te rendant compte à quel point tu étais peureuse pour avoir peur d'un simple lac qui habitait certainement que des poissons.
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« Vous me plaisez ! Je sens que nous allons bien nous entendre ! » S’exclame Douglas après vous avoir donné une bonne tape dans le dos, manquant vous renverser. Il faut dire que ce cher vétérinaire a une sacrée poigne. « Dites-moi, je suis peut-être trop curieux, mais, vous vivez seul ? » Demande soudain l’homme, un brun nostalgique. Peut être veut-il évoquer son épouse disparue.
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Cette question fit bondir ton coeur dans ta poitrine. Oui tu vivais seule, mais tu n'arrivais pas à te le mettre en tête. Il y avait Edna, certes, mais lui n'était plus là. Il était partis. Pour toujours, hélas. « Théoriquement, oui je vis seule. Mais sentimentalement, c'est légèrement plus compliqué. Officiellement j'ai une rousse de 2 ans qui me tient compagnie la journée. » Voyant que ce dernier prenait ta dernière phrase sans comprendre qui était cette "rousse", tu précises sans même qu'il te le demande. « Mon défunt mari et moi étions en train d'adopter une petite fille quand il est parti. Depuis, elle est toujours à la maison. En fin c'est légèrement compliqué, je n'ai pas vraiment sa garde, enfin presque. »
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« Et bien! » S’exclame-t-il dans un grand éclat de rire. « Et vos amis ? Vous avez bien des amis dans le coin, n’est-ce pas ? » Demande-t-il ensuite en pressant le pas.
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Après t'avoir demandé ta vie sentimentale, ce dernier te demanda ta vie amicale. Il est curieux, et tu n'as jamais vu ça. Peut être à t-il un syndrome de curiosité maladive ? Tu n'en sais rien, mais tu en ferras part à ta psychologue tient. « J'ai des amis bien heureusement, comme tous le monde, je pense. » dis-tu en lui souriant. « La plupart sont à l'hôpital, malheureusement. Avec mon métier je n'ai pas vraiment le temps pour voir du monde. » tu soupires. « Mais ma plus grande amie reste ma soeur malgré tout. Elle a quelques années de moins que moi, mais elle habite loin malheureusement. » finalement, en y réfléchissant, des amis tu n'en avais pas des tonnes. Beaucoup de personnes t'aimais bien sans pour autant connaître ton histoire, comme d'autre qui te détestait sans même que tu saches pourquoi.
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« Vous avez des amis qui ont l’air formidables ! » Répond-il, toujours en souriant, soit en étant sarcastique ou totalement sincère. Cet homme est décidément un grand bavard. « N’hésitez surtout pas à me dire si je vais trop loin ! » Reprend-il. « Comme je le disais, j’aime bien connaitre le voisinage et mon chien à l’air de vous apprécier. Alors, que faites-vous dans la vie ? »
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Dans la vie ? Tu mange des sushis le samedi, des brioches au petit déjeuner, de[...]Ha ! Ce n'est pas ça qu'il te demande. Dans la vie, tu es médecin, tu sauves des vies, et ça te plait. « Je suis chirurgien pédiatre à l'hôpital de Fort Edenard. Je sauve des vies humaines voyez vous, comme vous vous sauvez des vies animales. Amusant n'est-ce pas ? » tu lui souris. Ton métier, c'était ton rêve quand tu étais adolescente. Quand tu étais enfant tu voulais être clown...bon tu en as peur aujourd'hui, mais c'est drôle tout de même. « Cela me prend beaucoup de temps, vous avez de la chance de m'avoir rencontré maintenant, et surtout que j'ai du temps à vous accordez en ce moment même. »
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« C’est passionnant ! Tant mieux, les gens ennuyants, ce n’est pas marrant ! » Ajoute-t-il, hilare. « Ah ! Nous y sommes ! » Dit-il en vous entrainant et en prenant place à la terrasse d’un café. Il commande aussitôt deux whiskies. Lorsque la commande arrive, vous constatez bien vite qu’il a raison si vous le portez à vos lèvres, le breuvage étant délicieux et ayant le mérite de vous réchauffer. « Comment voyez-vous votre avenir ? » Demande-t-il alors, en vous regardant.
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Tu le remercie du whiskies en lui adressant un sourire, avant de réfléchir à sa question. Ton avenir, tu n'y pensais pas vraiment. Il y a quelques mois, tu le voyais avec pleins d'enfants, ton mari à tes côtés, une vie de famille parfaite. Mais maintenant, la seule chose dont tu souhaites est d'être heureuse, et d'avoir la garde d'Edna. Tu t'es tellement accroché à cette gamine que tu ne vois pas ta vie sans elle. « Dans l'idéal, j'aurais la garde de ma fille. J'habiterais loin d'ici également, cette ville me rappelle trop de mauvais souvenir. Mais j'ai du mal à me dire que je vais partir un jour, finalement de bonnes choses se sont passés ici également. » tu le regardes en souriant. « Je préfère vivre au jour le jour que de me demander ce qui arrivera demain. »
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« Vous avez une vie bien chargée ! Mais il se fait tard, je vais devoir vous laisser. J'étais très heureux de faire votre connaissance. » Termine t-il en se levant, afin de prendre congé.