On était mercredi après-midi, je n'avais pas court et j'avais donc réservé vendredi dernier un rendez-vous chez le vétérinaire pour les vaccin de Fidji. Fidji c'est ma chienne, elle a tout juste trois mois. J'avais enfilé une nouvelle robe azure ample avec de simple sandale en lanière marron. J'avais attrapé mon petite protégée qui roupillait sur le tapi du salon telle une marmotte en hibernation. Lorsque je la pris dans mes bras cette dernière se mit à me mordiller le poing comme le fond tous les bébés afin de se faire les dents. Je l'amène jusqu'au hall et lui enfile sa laisse accroché au porte manteau puis attrape mon sac à en cuir châtain et quitte la maison avant de fermer la porte. J'ouvre la portière de ma voiture et m'installe à la place conducteur en déposant Fidji au pied de la place d'à côté.

Sur le trajet elle est incroyablement calme. En fait à chaque fois, elle s'endort dans la voiture. Ma voiture c'est pas vraiment le type super moderne, en fait elle est d'occasion et a déjà 8 ans, mais elle marche bien, et comme je fais attention à la garder propre elle reste confortable, puis elle a même un certain charme. Bref au pire on en a pas grand chose à faire du moment qu'elle m'emmène d'un point A à un point B. En plus depuis ( trois ans ) que je l'ai je me sent bien plus libre.

Il me faut moins de dix minute pour arriver à la clinique, je range ma voiture sur le parking et la quitte en attrapant Fidji dans mes bras. Je la pose sur la paillasson du vétérinaire pour tirer la porte et nous entrons. Il n'y a pas grand monde dans la salle. Un grand père avec un air mal aimable qui tiens  à ses pied un affreux bouledogue bavant sur le sol. Les deux forme le parfait de duos de personne qu'on a pas envie d'approcher, un regard assassin parfaitement synchroniser du maitre et du chien au moment ou j'entre. Du coup je me pose sur une chaise à l'autre bout de la pièce et attrape un magasine sans conviction pour patienter. Puis je me met à jouer sur mon téléphone, à caresser Fidji et à rejouer sur mon téléphone et à caresser Fidji. Une nana et un chat pourvu d'une collerette sort de la salle, le vétérinaire nous salua puis le bouledogue ainsi que le papi disparaisse dans le cabinet t je me retrouve seule dans la salle d'attente dont le seul bruit qui se faisait entendre était celui de la climatisation ronronnant.